Col·lapsar millor, de Quim Packard

L’exposition « Col·lapsar millor » (Mieux s’effondrer) de Quim Packard, présentée au Museu d'Art Modern de Tarragona (MAMT), explore le concept d’effondrement écologique et le rôle des institutions culturelles face à cette situation. Grâce à un ensemble de dessins et d’installations, Packard réfléchit sur la façon dont les limites des musées se dissolvent dans leur environnement, créant une connexion symbolique entre l’intérieur et l'extérieur. L’œuvre utilise l’analogie du musée en tant qu’élément liquide, susceptible d’être pollué et à la fois polluant, pour mettre en question le modèle le plus rigide et conservateur de l’institution artistique. L’exposition revisite également les travaux précédents de l’artiste, et établit un dialogue avec ses inquiétudes les plus récentes.

L’exposition comprend les pièces Soc l’ombra i els seus insectes magnètics (Je suis l’ombre et ses insectes magnétiques), un projet d’Ariadna Guiteras en partenariat avec Diversorium, sous la forme de poufs conçus pour créer un espace plus agréable et accueillant pour le corps, qui encourage une expérience plus intime et accessible de l’exposition. De plus, le projet est complété par un cycle de conversations sur la médiation et l’éducation artistique, avec la participation de Jordi Ferreiro, Ángela Palacios et Aida Sánchez de Serdio.

Cette programmation permet à l’exposition d’élargir sa dimension de réflexion pour aborder des questions telles que la transformation des institutions, la pédagogie critique et les relations entre la culture et l’effondrement. « Mieux s’effondrer » vise à ouvrir des portes à un avenir institutionnel plus responsable, critique et intégré dans l’environnement, et à réinterpréter l’effondrement non comme une fin mais comme une opportunité pour repenser la culture en temps de crise.